2010 – QEB/Paysage
La Maison du Parc
Site : La Plaine des Palmistes
Programme :
Construction du siège du Parc national de la Réunion
Montant Des Travaux : 4.3 millions € HT
Surface Terrain = 2 194 m² (SHOB) et 1751 m² (SHON)
Mission : Maîtrise d’œuvre
Date : 2005
Maître D ‘Ouvrage : Parc National de la Réunion
Maître D ‘Oeuvre : 2APMR / AP Architecture (Architectes), INSET (BET Fluides), CREATEUR (BET VRD), GECP (BET Structure), BOIS DE BOUT (BET Bois), LEU REUNION (BET Qualité Environnementale)
La maison du Parc National de la Réunion est implantée à la Plaine des Palmistes et accueille, outre le siège de la structure, les bureaux de l’antenne Est, ainsi que des salles de réunion et d’exposition ouvertes au public.
LEU REUNION, au sein de l’équipe de maîtrise d’œuvre, est en charge de la démarche de Qualité Environnementale, ainsi que de la conception des aménagements extérieurs, du concours à la livraison du bâtiment.
Le travail du paysage est orienté vers la cohérence des écosystèmes indigènes du site et leur renforcement, ainsi que l’éradication des espèces envahissantes présentes. Ce travail précède la construction des bâtiments qui, par leur structure sèche sur pilotis, viennent s’insérer respectueusement au cœur de la végétation et du paysage alentour.
La conservation des sujets arborés remarquables existants est entreprise avec l’aide d’une équipe d’écologues. Les jardins sont travaillés à partir du support existant originel, sur la base préalable d’une « restauration écologique » globale expérimentale pour ces types d’écosystèmes, permettant à terme d’aboutir à un ensemble de jardins forestiers cohérents, formant des phytocénoses reconnaissables et pédagogiques, sans espèces exotiques envahissantes. Cet ensemble est l’écrin global des bâtiments de la maison du Parc National de la réunion.
La question de l’eau est complètement intégrée au paysage, où l’infiltration des eaux de pluie est favorisée, voir renforcée pour les eaux de toitures, dans un sil perméable et vivant. Le site fonctionne ainsi sans aucun impact négatif sur le réseau hydrologique du secteur et intègre un système d’écrêtage paysager, partie intégrante du projet.